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Récit d'une ballade - non pas de François Villon -
mais de la gente trotteuse du Ski-club Munster



En l'an 2007, ce dimanche 20 mai à 9h15 tapante, au fuseau horaire de la vallée de Mittlach, a démarré le " trek " du club. Le soleil qui avait eu connaissance du circuit avait préféré rester loin du coin, ce dont il est remercié !
La composition de la " cordée " était très représentative de ce qui existe au sein du club. Il y avait tout un panel allant des minimes aux vétérans. Notre nouveau président - Marc et non pas Nicolas - était secondé par notre fidèle " porte-lettres " Emmanuel. Nos minimes étaient bardés de numériques pour de beaux souvenirs tandis que nos vétérans avaient chaussé les bottes de sept lieux pour cette occasion.
Et voilà, les cent pas… et un peu plus, qui s'entament !
Premier objectif : le lac de l'Altenweier, un des rares coins à être encore, et magnifique, et sauvage, car interdit aux autos !
Ne voir dans le lac et son nom aucun rapprochement avec nos vétérans présents !
Et personne n'a été effleuré par la tradition ancienne des Inuits : mettre les seniors au fond du lac à défaut de la neige !
Le sentier pour y accéder ne demandait aucun effort particulier, et de ce fait, le papotage était bien constant et faisait très agréablement concurrence au chant des oiseaux. De plus, le niveau du chemin montant, le niveau du bavardage atteignait de hauts sommets !
Après une toute petite pause, nous voilà en route pour le Kastelberg. Cet endroit était prévu pour la pause de midi. Là aussi le sentier zigzaguait à travers des moraines, des fleurs, des arbres, et le nec plus ultra : toute une nichée de petites souris, qui en vrais stars, se sont laissées " croquer " par nos appareils de photo !
Vers 12h30 nous arrivons sur la crête où nous sommes chaleureusement accueillis par l'autre partie de la " cordée " qui avait choisi la formule 4 roues. Faut dire que notre toute petite dernière recrue en minime n'avait pas trouvé de sac pour son biberon !
Et nous voilà donc installés dans les fleurs, avec un panorama sur la chaîne de l'Everest alsacien. La vue était belle, le casse-croûte des meilleurs, et l'ambiance agréable : que rêver de plus. Même le café avec le " avec " n'a pas manqué. Mais pas dans le biberon de notre minime !
Après cette bonne occupation nos " cordées " se scindèrent de nouveau. Les 4 roues laissèrent repartir les 2 pieds vers leur destin ! Et quel destin !
Je ne vais pas vous faire, comme à la télé, le coup de la pub ! Je continue…
Rallier le Kastelberg au Schiessrothried n'avait en soi rien de très original, mais on est du Ski-club de Munster, ce qui change toute la donne.
Au début, tout baigne ! On digère sandwichs et café comme de heureux et… on marche et on parle.
Puis un panneau indique : passage difficile.
On pense, très naïfs, que cela ne concerne que les 3-4 cailloux qui sont là en travers. Ben non ! Cela a duré, duré, duré et encore duré. De l'eau, des moraines, des marches mouillées, des mains courantes pour éviter tout suicide masqué et… d'un coup un petit replat. Tout contents, on discute un brin et on repart. Mais je déduis que : quand la bouche fonctionne les yeux font la grève. Et nous voilà partis sur un sentier de chèvre ou de loup... puis plus rien que la pente !
Que faire ? Raymond et son fidèle acolyte Claude préconisent la descente en ligne droite. Les autres préfèrent retrouver le vrai sentier.
Et ce fut la grande décision ! Les deux confrères prirent leur vie en charge, et les autres retrouvèrent mains-courantes, moraines, plaque indiquant le décès tragique de deux gendarmes. Bref ce qu'il fallait pour remonter le moral.
Mais quel paysage ! Un vrai régal ! Entre les Spitzkoepfe, les arbres, les torrents. C'était mieux qu'au cinéma ! Il y a juste ce sentier, qui en a plus le nom que l'allure, qui ramène à la civilisation.
Arrivée au lac, mais à part les têtards, pas de trace de Raymond et de Claude.
Nous continuons vers le Fichboedlé : dernier lac de la journée. Après le rôle de funambules nous marchons sans peine. Et voilà déjà cet adorable petit lac et son eau calme, dans laquelle trempe les pieds de nos deux téméraires. Ils n'ont pas dit si ils avaient fait leur testament en route mais les retrouvailles furent soulageantes pour tous.
Et hop ! Vallée de la Wormsa pour rejoindre nos véhicules !
Si nos minimes jouaient encore aux cabris, nos quinqua et plus trouvaient les cailloux un peu encombrants. Il y avait juste les grives musiciennes qui nous berçaient dans une euphorie saharienne !
On a rejoint nos autos, quitté nos galoches, fait la bise à chacun et puis le chemin… de notre lit !
Mon conte des mille et un pas est terminé, je le reprendrai un autre jour ! Bonne nuit !

                                                                                        
                                                                                                                                                Ficelle